Division du travail par genre et développement du monde rural

Résumé

En milieu rural, le travail est fortement divisé entre l’homme et la femme. Les traditions et coutumes, ont légué à la femme rurale une lourde charge agricole. La femme exécute les travaux agricoles légers, mais durant toute la période agricole. L’homme apparait pour un temps court et quitte.
Dans la présente étude, nous avons voulu savoir si la division traditionnelle du travail par sexe est un facteur ou obstacle au développement du milieu rural. A titre d’hypothèse, nous avons supposé que la division traditionnelle du travail par genre serait un obstacle au développement. La répartition inéquitable du travail entre les hommes et les femmes conduirait à un amortissement physique rapide de la femme et nuirait tout processus de développement.
Les données ont été récoltées par l’enquête au moyen d’un questionnaire auprès d’un échantillon de 100 sujets issus d’un échantillon de cinq villages parmi les neuf qui constituent la chefferie Iyuwu. Après analyse des données rendues possibles grâce au calcul de pourcentage, nous sommes parvenus aux résultats qui ont confirmé notre hypothèse.

Abstract
In rural areas, work is sharply divided between men and women. The traditions and customs, bequeathed to the rural woman a heavy agricultural load. The woman performs light agricultural work, but throughout the agricultural period. The man appears for a short time and leaves.
In this study, we wanted to know whether the traditional division of labor by sex is a factor or obstacle to the development of rural areas. As a hypothesis, we have assumed that the traditional division of labor by gender would be an obstacle to development. The inequitable distribution of work between men and women would lead to rapid physical dampening of the woman and undermine any process of development.
The data were collected by the survey using a questionnaire from a sample of 100 subjects from a sample of five of the nine villages that make up the Iyuwu Chiefdom. After analyzing the data made possible by the percentage calculation, we arrived at the results which confirmed our hypothesis.